Le mot "psychothérapie" est utilisé depuis le début du XXième siècle par les médecins et les psychanalystes (Freud 1904). Il a été utilisé ensuite pour parler des séances chez les psychanalystes quand ce n'était pas des cures analytiques "types".

Depuis les années 1980, des approches psychothérapiques non psychanalytiques sont apparues, dont certaines issues de milieux sectaires. En conséquence, le gouvernement et certaines organisations professionnelles sont à l'origine de l'encadrement légal de l'usage du titre de psychothérapeute. (Loi de 2004 et décret de 2010).

En conséquence de la législation, le titre de psychothérapeute à été donné de droit au médecins psychiatres, aux psychologues cliniciens, et aux psychanalystes régulièrement inscrits dans une société de psychanalyse. Les autres doivent passer par des formations validantes en nombre d'heures. Les approches retenues par les textes sont la psychanalyse, la systémie, l'approche cognitivo-comportementale, et l'approche intégrative. Les psychothérapeutes ayant droit à faire l'usage du titre bénéficient d'un enregistrement sur un fichier nationnal et d'un numéro ADELI. Les autres exercent hors du cadre réglementaire et peuvent faire l'objet de poursuites.

La loi n'aborde pas la nécessité d'un travail personnel de type psychanalyse ou psychothérapie pour le praticien qui entend pratiquer des psychothérapies. Seul le parcours des psychanalystes des sociétés de psychanalyse et quelques rares formations à la psychothérapie le garanti.

Classiquement une psychothérapie est une thérapie par la parole de troubles, de souffrances, d'échecs et de malvivre pour lesquels le patient cherche une compréhension et une transformation. Soulignons que le terme thérapie est décliné dans de nombreuses appellations qui ne sont pas des psychothérapies. (Musicothérapie par exemple).