Psychopathologie
La psychopathologie traite des disfonctionnements et des pathologies de l'appareil psychique. Cela va des troubles psycho-affectifs aux pathologies psychiatriques. Historiquement, elle a été étudiée par la médecine psychiatrique, par la psychanalyse qui a apporté son cadre clinique et sa conceptualisation, et par la psychologie clinique qui a longtemps inclue la psychanalyse dans ses enseignements.
Depuis les années 1990, ces trois courants se sont plus ou moins distingués. La psychiatrie a subi une orientation vers les classifications symptomatiques (DSM, CIM 10) qui se veulent a-théoriques c'est à dire sans modélisation explicative des fonctionnements psychiques, affirmant une orientation importante vers la chimiothérapie. La psychiatrie s'est ainsi partielement détournée de la psychanalyse, cependant que la référence à un grand nombre de tableaux psychiatriques a été abandonnée. La psychologie s'est diversifiée tout en gardant le même titre de psychologue pour tous en oubliant bien souvent les fondamentaux de la psychopathologie. Enfin la psychanalyse après avoir été une mode a déserté comme orientation un certain nombre d'université pour être essentielement portée par les société de psychanalyse (SPF, SPP, SFP)
Ainsi les termes définissant les problématiques psychopathologiques peuvent avoir pour origine chacun de ces courants avec leur évolution. Notons que des appellations nouvelles sont apparues recouvrant d'anciens tableaux ou délimitant des entité nouvelles. Les "bi-polaires" ont remplacé les psychoses maniaco-dépressives, les schizophrénies couvrent un champ trés large des psychoses, les états limites vont des addictions diverses aux instabilités et comportements antisociaux divers, et les "pervers narcissiques" qui échappent en général à la clinique directe ne relèvent pas clairement d'une classification. Les différentes névroses sont toujours reconnues avec leurs qualificatifs (phobiques, obsessionnelles) mais il est plus courant de parler de "troubles" névrotiques ou de "syndrôme" que de "névrose". Par contre de nouveaux tableaux constituent de nouveaux points de mire nosologiques comme le "syndrôme de stress post traumatique', le "burn out" ou syndrôme d'épuisement professionnels. Ceci semble ménager des brèches dans l'approche des dépressions qui reste cepedant la pricipale cause de consultation en libéral, avec leur cohorte de troubles disfonctionnels: perte d'appétit, perte de poids, troubles du sommeil, troubles anxieux, auto-dépréciation et problèmes relationnels. Les classifications modernes restent trés prudentes en terme de pronostic car, notemment pour les symptômes dépressifs, des troubles équivalents peuvent être autant transitoire que relevant de pathologies lourdes naissantes ou chroniques.
Pour les enfants, l'idée de psychose infantile s'efface au profit des "troubles envahissants du développement" (TED) et des "troubles du spectre autistique", spectre beaucoup plus large que l'ancien autisme de Kanner. De même sont apparus des tableaux tel que l'hyperactivité trés controversée, et la série des dys ( dyslexie, dyscalculie, dyspraxie, dysorthographie) qui peut recouvrir des troubles instrumentaux neurologiques réels comme elle peut n'être que le signe de troubles névrotiques ou de dysfonctionnements familiaux grâves.
Une approche psychothérapique suppose d'évaluer le terrain psychique et sa structure pour apprécier la faisabilité de certains types de travail sans omettre l'éventualité de problématiques nécessitant l'aide de la psychiatrie, le soutient des proches, et parfois des réorientations.